(Oui car le net regorge de schémas et d'explication juste que des fois, il faut faire plus simple.)
GIX | IX | IPX | Point d'échange : Lieu physique (généralement un datacenter) dans lequel des opérateurs s'interconnectent. Pour simplifier, il faut voir cela comme un gros switch sur lequel des opérateurs viendraient connecter un câble menant à leur réseau. Actuellement, beaucoup d'interconnexions se font sur Paris. Ce qui est une mauvaise chose puisque le trafic se concentre en un lieu avant d'être réparti localement. L'idéal serait de favoriser les GIX locaux entre plusieurs membres de la fédération.
Peering : Accord (souvent gratuit mais pas que) entre deux (ou plus) opérateurs pour s'échanger le trafic entre leurs réseaux de manière directe.
Avantages :
- Optimisation : route plus courte donc on diminue la latence.
- On gagne (un poil) en indépendance vis-à-vis de son transitaire : si le réseau de ce dernier tombe, on a encore nos routes vers les réseaux avec lesquels on a un peering.
- On augmente les interconnexions existantes entre plusieurs points et donc, on augmente la robustesse de l'Internet.
Dans la vraie vie, les opérateurs imposent des politiques de peering plus ou moins débiles (quota, “jeCausePasAuxPetits”, …).
Attention : le peering n'est pas transitif. Si A peer avec B et B peer avec C, A ne peer pas avec C et A devra donc avoir un transitaire pour faire le trajet A <> C.
Transitaire : Opérateur qui donne accès à tous les réseaux qui composent Internet. Cet opérateur peut faire des peering, acheter des routes, … mais l'important est qu'il doit fournir un accès complet. La question bête qui peut venir à l'esprit est : mais si tous les transitaires fournissent toutes les routes vers n'importe où, comment en choisir un plutôt qu'un autre ? On tombe là dans des problématiques de qualité des routes proposées. Exemple : vous êtes en France et vous avez le choix entre le transitaire A et le transitaire B. A peer avec les réseaux importants français (FT, Free, peu importe) à Paris. B peer avec ces mêmes réseaux à Amsterdam. Vous comprenez que, dans votre cas, A > B.
Porte de collecte : Point de sortie d'un tunnel L2TP.
Tunnel L2TP : Permet de récupérer les abonnés au BAS (= concentrateur en sortie de DSLAM) et de les acheminer jusqu'au réseau de l'opérateur desdits abonnés quand l'opérateur ne dispose pas de ses propres installations au niveau physique et local. Il faut voir ça comme un câble virtuel amenant l'abonné jusqu'au réseau de l'opérateur.