AG FFDN 2018 — EDRi
Résumé en petit groupe
- référént : KheOps
- 3 participant·e·s à la discussion
EDRi (European Digital Rights) est une organisation non-gouvernementale de droit belge. On peut la décrire comme deux choses à la fois :
- un réseau d'organisations dans tous les pays d'Europe qui défendent les droits humains dans le numérique, principalement via la plaiedoierie politique et la communication avec la société civile ;
- un bureau à Bruxelles dans le quartier européen, composé de salarié·e·s, qui porte la voix de ce réseau en défendant les droits au niveau des institutions européennes.
La FFDN et ses membres sont touchées directement par les textes votés par les institutions européennes. KheOps a longtemps participé via La Quadrature à des actions dans lesquelles EDRi était impliquée (exemple : campagne sur la neutralité du réseau en 2014). La FFDN est « membre observatrice » d'EDRi depuis juin 2018 aussi sous l'impulsion de KheOps, pour rapprocher la FFDN de la politique européenne : mieux comprendre et être davantage capable d'influer. Contrairement aux membres complets, les observateurices n'ont pas le droit de vote dans EDRi.
Laska (FAImaison), Sacha (Aquilenet) et KheOps (FAImaison) sont observateurices (Laska va laisser sa place), c'est-à-dire inscrit·e·s sur la liste de diffusion des membres d'EDRi. On ne peut pas inscrire qui on veut, on est limité·e·s à trois personnes. Normalement, une seule personne est autorisée par association observatrice, mais on a négocié d'en avoir trois car on est tou·te·s bénévoles.
La communication sur la liste de diffusion d'EDRi permet de :
- se tenir informé·e·s des procédures en cours à Bruxelles, recevoir des analyses du bureau bruxellois ;
- informer le réseau EDRi de nos actions ;
- se synchroniser avec les autres membres européens sur des campagnes (on a déjà relayé une campagne initiée par Bits of Freedom).
Pour le moment ce n'est pas facile d'être efficace pour transmettre des informations car le trafic sur la liste EDRi est assez dense : un courriel peut être très long, avec beaucoup d'informations liées aux processus législatifs, des informations stratégiques, etc. Du coup, la transmission s'est faite jusqu'ici en mode ad-hoc. On a commencé à réfléchir à se synchroniser au sein du groupes de observateurices pour gagner en efficacité et fournir des informations plus régulièrement aux mêmbres FFDN.